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Siria - Filippo di Boscfort

Filippo di Boscfort si era battuto come un leone ad Hattin, nell’Alta Galilea ma la mancanza di acqua dei pochi e lontani pozzi ed il caldo infernale del sole e delle stoppie accese dagli uomini di Saladino, tutto attorno all’accampamento dei crociati, lo avevano già indebolito prima della battaglia.

Aveva capito che quello scontro era una trappola tesa dai saraceni e bisognava attendere un altro momento per attaccare, ma Filippo, pure colto e nobile di nascita era giovane e non fu ascoltato nemmeno da Jacques de Villaret suo comandante diretto.

"Signori - aveva detto nella riunione sotto la tenda maggiore - sono alcuni giorni che i saraceni fuggono davanti a noi, ma più che una fuga mi pare ci stiano allontanando dai pochi pozzi di acqua di queste parti e siamo in luglio".

I capitani più anziani di Villaret risposero... "che ne poteva sapere quel giovane Ospitaliere di San Giovanni sulla molta o poca acqua per un esercito di cavalli e uomini dentro a corazze ai primi di luglio o sul caldo dei fuochi che da due giorni tutto bruciavano attorno all’accampamento crociato? Loro erano in quelle terre di scontri crociati da anni e avevano visto ben altro"! (poi che figura avrebbero fatto dando ascolto ai pensieri di quel giovinetto da poco li?). De Villaret in cuor suo la pensava esattamente come Filippo ma al comando dei crociati in quel momento c’era molta litigiosità e non si volle intendere ragione: doveva esserci la battaglia a tutti i costi!

E così il massacro fu grande, forse il più grande mai subito dai crociati, e per molto tempo sulle strade che portato a Gerusalemme nei mercati di Acri ed Aleppo se ne parlò.

Filippo, caduto sotto il suo cavallo e coperto dal sangue delle proprie ferite, fu creduto morto quando passarono i saraceni dopo la battaglia a finire con un colpo di spada i moribondi.

Fortunatamente la mattina presto dopo lo scontro, Jamila, una delle figlie di Saladino con la sua serva Nùr passando sole tra quel disastro udirono provenir lamenti da quei ricci biondi e insanguinati.

Le due donne, in silenzioso accordo avvolsero il cavaliere in un tappeto e caricatolo su un cavallo, lo portarono ad una famiglia di pastori affinché, dietro buon compenso, si occupassero del giovane in segreto.

Jamila lasciò sempre più spesso la reggia di Damasco per scendere in Palestina ad incontrare Filippo e la sua storia: "sai, volevo fare il medico, mio padre invece mi volle guerriero e l’ideale di una guerra giusta ha fatto il resto ed eccomi qua".

Il forte sole di quelle terre in poco tempo imbrunì la pelle del cavaliere ed i pastori con tintura di henne inscurirono i ricci, ma gli occhi rimasero verdi.

Di guerre sulle "vie crociate" ce ne furono ancora tante ma dopo ogni battaglia, il mattino presto un uomo dagli occhi verdi ed una principessa araba, passavano a cercare i "non morti" per riportarli alla vita.

I cavalieri di San Giovanni molto cercarono il corpo di Filippo dopo la battaglia di Hattin avendo trovato il suo cavallo e vicino le sue insegne, che furono riconsegnate al padre.

Alla stirpe di El Saladin non sfuggì invece che per le strade di Damasco si incontravano spesso vivaci bimbetti dalla pelle non troppo scura e dagli occhi chiari che giocavano.

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Syrie - Philippe de Boscfort

Philippe Boscfort avait combattu comme un lion à Hattin en Haute Galilée mais le manque d'eau dans le puits rares et lointains et la chaleur infernale du soleil et du chaume allumé par les hommes du Saladin tout autour du camp des Croisés l’avaient déjà affaibli avant la bataille.

Il avait compris que cette bataille était un piège tendu par les Sarrasins et qu’ils auraient dû attendre un autre moment pour attaquer, mais Philippe, même si bien éduqué et de noble naissance, était jeune et personne ne l’écouta, même pas son commandant Jacques de Villaret.

«Messieurs, - il avait dit à la réunion sous la tente du commandant - il y a quelques jours que les Sarrasins s’enfuient devant nous, mais plus que d’une fuite il me parait qu’il s’agit d’une tentative de nous éloigner des rares puits d’eau qu’il y a ici et nous sommes en Juillet."

Les capitaines les plus âgés de Villaret répondirent «Ce jeun Hospitalier de Saint Jean, qu’aurait-il pu en savoir sur la quantité d'eau nécessaire au débout de Juillet pour une armée de chevaux et d’hommes dans leurs cuirasses, ou sur la chaleur des feux qui brûlaient depuis deux jours tout autour du camp des Croisés? Ils étaient dans les terres des batailles des Croisés depuis des années et ils avaient vu beaucoup plus!» (et puis quelle impression auraient-ils donnée s’ils avaient écouté les pensées de ce jeune homme qui était là depuis si peu).
De Villaret dans son cœur pensait exactement la même chose que Philippe mais à ce moment là il ya avait beaucoup de querelles parmi les commandants des Croisés et on ne pas entendre raison, il devait y avoir la bataille à tout prix!

Et alors le massacre fut grand, peut être le plus grand que le Croisés avaient jamais subi et on parla de ça pour longtemps sur les routes qui portent à Jérusalem dans les marchés d'Acre et d’Alep.
Lors que les Sarrasins passèrent après la bataille pour porter le coup de grâce aux moribonds avec leurs épées, ils crurent que Philippe, tombé sous son cheval et couvert du sang de ses blessures, était mort.

Heureusement, très tôt le matin après le combat, Jamila, une des filles du Saladin, et sa servante Nur passèrent toutes seules parmi cette catastrophe et elles entendirent des gémissements qui venaient de ces boucles blonds et ensanglantés.

Les deux femmes, en accord silencieux, enveloppèrent le chevalier dans un tapis et après l’avoir chargé sur un cheval, elles le conduisirent chez une famille de bergers afin que, contre une bonne rémunération, ils auraient pris soin de ce jeune.

Jamila s’éloigna de plus en plus souvent du palais royal de Damas pour se rendre en Palestine et rencontrer Philippe, et son histoire: «tu sais, je voulais faire le médecin, mais mon père me voulait guerrier, et l’idéal d’une guerre juste a fait le reste, et me voilà ici...».

Le soleil fort de ces terres brunit vite la peau du chevalier et les bergers foncèrent ses boucles avec la teinture de henné, mais ses yeux restèrent verts.

Il y eut encore beaucoup de guerres sur les "routes des Croisés" mais après claque bataille, très tôt le matin un homme aux yeux verts et une princesse arabe passaient pour chercher le "non morts" et les ramener à la vie.

Les chevaliers de Saint Jean cherchèrent le corps de Philippe pour longtemps après la bataille de Hattin, ayant trouvé son cheval et près de là ses drapeaux, qui furent retournés à son père.

Au contraire, la lignée de El Saladin ne manqua pas de remarquer que dans les rues de Damas on rencontrait souvent des joyeux petits enfants, à la peau pas trop sombre et aux yeux clairs, qui jouaient.

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