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Moldavia - I buoni cavoli

La questione era davvero seria, tutto quello spazio comprato a peso d’oro e con sacrifici di buoni diavoli, tutto quel calore e  temperature da mantenere costanti giorno e notte, tutte quelle divise rosse disegnate dai migliori sarti parigini, tutte quelle stanze diverse per ogni tipo di pena! E sì, perché anche nell’affibbiare le colpe bisognava essere giusti altrimenti nascevano litigi dentro e fuori dall’Inferno:  perché? Perché le regole erano state firmate dai Due Superiori in tempi remotissimi e nessuno, dico nessuno se ne era mai lamentato.
Ora il problema era che l’Inferno era sempre più vuoto! E chi vi entrava, doveva proprio essere stato un farabutto con i fiocchi, un fior di delinquente per di più ignorante e analfabeta! Perché tra i vivi, certuni che lavoravano per il Paradiso sfornavano leggi e leggine per ri-trovare la "retta via" - e se anche qualcuno inciampava o "rigava storto" - lo si poteva riportare all’ovile con tante di quelle scorciatoie da fare sbiancare il più gran costruttore di strade della Moldavia: indulgenze, pellegrinaggi in questo o in quel santuario, offerte di ogni tipo, penitenze e pentimenti a pochi secondi dalla "Partenza"! Insomma qui all’Inferno non ci arrivava più nessuno! E non è che i diavoli piu’ astuti non fossero all’opera anche essi tra i poveri uomini, altroché: tendevano trappole ad ogni piè sospinto: seminavan guerre, promettevano punizioni e davan promozioni, il cibo e le feste abbondavano come mai nei villaggi e nelle città, rammollendo alquanto i buoni propositi! Ma alla fine il "nemico celeste" li raccattava quasi tutti.
Quindi il buon Melidor, diavolo per modo di dire, dopo aver molto pensato provò di trovare un po’ di clienti bussando ad ogni porta del freddo paesino di SMOLEK. Quanta neve quell’anno, almeno due metri fuori da ogni porta tanto che quando bussò da nonna Lyuba, dovette aiutarla: lui da fuori, tirava la maniglia e lei da dentro spingeva la porta per farlo entrare. Lyuba si scusò di non potergli offrire altro che un po’ di vino scaldato sull’ultimo carbone! Bene pensò Melidor inizierò proprio da qui e raccontò a nonna Lyuba, che tremava dal freddo, pur con dieci coperte addosso, quanto caldo facesse all’inferno e che luce facevano i grandi fuochi mica come lì che se non c’erano i luciferini occhi di Melidor a schiarire  l’ambiente era un buio da aver paura!! Poi, continuò il diavolo, buon brodo ogni sera e mele cotte, e a mezzogiorno i migliori cavoli con lardo, poi latte, biscotti e marmellata di cotogna la mattina!
Nonna Lyuba ascoltava il silenzio, senza perdersi una parola ed alla fine disse che "sì, si poteva fare il patto" ma andava firmato con su scritte tutte le promesse fatte da Melidòr e se voleva poi, fosse pure venuto il giorno dopo con il contratto che non solo lei avrebbe firmato per prima, ma lo avrebbe fatto firmare anche a tutti gli anziani di SMOLEK e dei paesi vicini, tutti davvero... loro si, "poveri diavoli".
Melidor, non volendo perdere l’occasione di un tale grande gruppo da "portare giù" all’Inferno, non rientrò dal "Padrone rosso" ma fece di testa sua e cominciò a cercar carta su carta e scriver veloce i contratti e portar poi tutte quelle firme e relativi proprietari!
Ah, che successo!! Altro che diavolo rammollito, avrebbe vinto le "corna d’oro" per quell’anno!
Con tutta la sua arte magica riuscì a far firmare in quella sola notte cinquemila vecchietti, con a capo nonna Lyuba i quali, sarà per il freddo di quell’inverno, sarà perché erano davvero tanto vecchi o sarà perché, forse a sentir parlare  Lyuba di latte, biscotti e cotognata ogni mattina, quasi di colpo si presentarono tutti alla portineria dell’Inferno ove la gioia dei diavolacci fu molto grande!... ma però di breve durata perché, per onorare il contratto (una copia era stata inviata anche al Padron Celeste) le casse dell’Inferno andarono nel giro di un mese in miseria, ma talmente in miseria che furono costretti a mandarli in paradiso per insolvenza di contratto e perché era finito il carbone per il fuoco (i vecchietti avevano sempre freddo), poi eran finiti latte, marmellata, biscotti (mangiavan tanto davvero) e... cosa grave per i moldavi: erano finiti i buoni cavoli! E questo da solo bastava a fare scatenare un putiferio che neanche il diavolo più feroce sarebbe riuscito a controllare!

moldavia

Moldavie - Les bons choux

C’était vraiment un problème sérieux: tout cet espace payé à prix d’or, avec les sacrifices de bons démons, toute cette chaleur et la température qu’il fallait maintenir constante le jour et la nuit, toutes ces uniformes rouges crées par les meilleurs couturiers de Paris, toutes ces chambres à différencier selon le type de peine! Et bien oui, on devait être équitable dans la distribution des fautes, sinon il pouvait y avoir des discussions au dedans et au dehors de l’Enfer: pourquoi? Parce que les règles avaient été signées par les Deux Supérieurs dans l’antiquité et personne, vraiment personne, ne s'était jamais plaint
Donc, le problème était que l'enfer devenait de plus en plus vide! Et celui qu’y entrait, devait vraiment être une fripouille exceptionnelle, un véritable voyou, et en plus ignorant et illettré! Parce que parmi les vivants, ceux qui travaillaient pour le Paradis, pondaient des lois et des lois, et pour retrouver le "droit chemin" - si quelqu'un trébuchait ou marchait en travers - on pouvait le ramener au bercail par moyen de si tant de raccourcis que le plus grand constructeur de routes en Moldavie ne pouvait même pas les imaginer: les indulgences, les pèlerinages dans l’un ou l’autre sanctuaire, toutes sortes de don, les pénitences et le repentir quelques secondes avant le "Dépar"!
En bref, ici en l’Enfer, il n'y arrivait plus personne! Et ce n'était pas parque les démons les plus malins ne se mettaient pas à l'œuvre parmi les hommes, eux aussi. Au contraire ils leur tendaient des pièges à chaque tour: ils semaient des guerres, promettaient des peines et donnaient des promotions, la nourriture et le plaisir abondaient plus que jamais dans les villages et dans les villes, ramollissant quelque peu les bonnes intentions!
Mais à la fin “l'ennemi céleste” les ramassait presque tous
Et alors le bon Melidor, diable pour ainsi dire, après y avoir beaucoup réfléchi, essaya de trouver un peu de clients en frappant à chaque porte du village de Smolek.
Combien de neige cette année, au moins deux mètres à l'extérieur de chaque porte!
Si tant de neige que, quand il frappa chez la Grand-mère Lyuba, il dut l'aider: lui, il tirait la poignée de l'extérieur, et la Grand-mère, elle poussait la porte de l'intérieur pour lui permettre d’entrer.
Lyuba s’excusa pour ne pouvoir lui offrir rien d’autre qu'un peu vin réchauffé sur le dernier charbon!
C’est bien, pensa Melidor, je vais commencer d’ici.
Tandis que la Grand-mère Lyuba grelottait pour le froid, même si elle avait dix couvertures sur soi, il lui dit combien de chaleur il y avait à l’enfer et combien de lumière les grands feux y faisaient; ce n’était absolument pas comme là-bas, où si les yeux diaboliques de Melidor n’avaient pas éclairci l'atmosphère, il aurait fait si noir qu’on pouvait en avoir peur!
Puis, continua le diable, tous les soirs de la bonne soupe et de pommes au four, et à midi le meilleur choux au lardons et du lait, et le matin des biscuits et de la confiture de coings
La Grand-mère Lyuba écoutait en silence, sans perdre un seul mot et à la fin elle dit que oui, ils pouvaient faire l’accord mais il faisait le signer après y avoir indiqué toutes les promesses que Melidor avait faites, et puis que, s’il le voulait, il pouvait même revenir le lendemain, qu’elle aurait signé le contrat en première, et qu’elle aurait demandé de le signer à tous les vieux de Smolek et des pays voisins, vraiment à tous... les «pauvres diables», eux.
Melidor ne voulait pas perdre l’occasion d’amener un groupe si nombreux là-bas, en Enfer, et il ne rentra même pas chez le "Seigneur rouge", il n’en fit qu’à sa tète et commença à chercher du papier, et encore du papier, et à y écrire les contrats le plus vite possible, pour pouvoir ramener toutes les signatures et leurs propriétaires aussi!
Ah, quel succès! Loin d’être un diable ramolli, il aurait gagné les "Cornes d’or" cette année!
Par moyen de tout son art magique, dans une seule nuit il réussit à obtenir les signatures de cinq mille vieux, Grand-mère Lyuba en tête.
Peut être à cause du fait que cet hiver il faisait très froids, ou bien c'est parce qu'ils étaient vraiment très vieux, ou encore parce que Lyuba leur avait parlé du lait, des biscuits et de la pâte de coings à chaque matin, tout à coup ils se présentèrent tous à la conciergerie de l’Enfer, où la joie des démons fut très grande !... et cependant de courte durée, parce que, pour honorer le contrat (une copie a été envoyée aussi au Patron Céleste) dans un seul mois les caisses de l'enfer furent réduites à la pauvreté, si tant qu’ils furent obligés à les envoyer tous au Paradis, pour insolvabilité et parce qu’ils avaient fini le charbon pour le feu (les vieux avaient toujours froid), et ensuite ils avaient fini le lait, la confiture, les biscuits (ils mangeaient vraiment beaucoup) et... la chose la plus grave pour les Moldaves, ils avaient terminé les bons choux! Et cela était suffisant pour déclencher un vacarme tel que même pas le diable le plus féroce ne serait en mesure de le contrôler!

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