Madagascar - La fiera di Tsingy
Un gatto e un topo, che non si conoscevano, desideravano molto andare alla fiera di Tsingy, la più bella e grande dell’isola che si teneva ogni anno ai primi di maggio.
Ma bisognava attraversare il grande fiume e, nessuno dei due riusciva da solo a costruire una barca per andarci, quindi trovandosi entrambi sulla riva, si guardarono e si capirono al volo e fecero un patto:
"Senti - fece il topo - io so come costruire una barca, ma sono piccolo e con la tua forza riuscirei, ma promettimi che non mi mangerai una volta passati all’altra riva".
"Va bene - disse il gatto - te lo prometto!"
E di buona energia i due soci cominciarono a costruire una barca che, una volta finita fu messa in acqua con a bordo il gatto e il topo.
La traversata fu lunga tre giorni durante i quali ognuno dei due faceva dei pensieri sull’altro compare:
"appena sono di la" - pensava il gatto - "mi faccio un ben pranzetto con questo rompiscatole e me ne vado in fiera con la pancia piena".
"Questo gatto fa il furbo - pensava il topo - sono tre giorni che non mangiamo e quando mi guarda, si lecca i baffi sbadigliando di fame, devo liberarmi di lui altrimenti alla fiera di Tsingy ci arrivo sì ma dentro la sua pancia!"
E così il topo cominciò di nascosto a rosicchiare il fondo della barca e, rosicchia rosicchia, di colpo si aprì un buco sul fondo della barca che colò a picco.
Come sappiamo il topo è un buon nuotatore mentre il gatto quasi per niente; quindi il topo arrivò sulla riva assai bene, mentre il gatto rischiò di annegare ma, con gran fortuna si salvò e, seppure mezzo morto e con la pancia piena d’acqua per le grandi bevute d’acqua di fiume, arrivò anch’esso alla riva.
"Senti topo - fece il gatto appena ripresosi - adesso io ti mangio per il brutto scherzo che mi hai fatto!"
"Caro gatto - fece il topo - è vero quel che dici ma vedi come sono messo?" Son tre giorni che non mangio e pranzeresti con pelle e ossa e non ti sazieresti!" andiamo alla fiera, fammi saziare di cibo e appena sarò ingrassato allora si che farai un bel pranzetto con me grasso!"
"È una buona idea - disse il gatto - ma non fare scherzi perché questa volta appena me ne accorgo, ti mangio in un solo boccone, subito!"
E i due soci si confusero fra i tanti visitatori della bella fiera con il gatto che pagava da mangiare al topo per ingrassarlo ma non perdendolo mai di vista.
Assistettero anche alla gara tra il potente cinghiale e la quieta rana, corsa che dalla mattina era stata annunciata a tutti gli avventori con grande propaganda del gruppo dei lèmuri che, saltando da un albero all’altro con frenesia, raccoglievano scommesse fra tutti, su chi sarebbe stato il vincitore.
Quando la corsa stava per iniziare, il gatto mise tra le sue zampe la coda del topo, perché non gli venisse l’idea di scappare, tra la ressa generale.
Appena la gara ebbe inizio il cinghiale abbassò la testa, drizzò i peli del dorso e parti come una furia, mentre la rana facendo un gran balzo si infilò tra i peli del cinghiale e lì stette aggrappata per tutta la corsa.
Alla fine il cinghiale si fermò un momento prima del traguardo e sbuffando con insolenza gridò forte:
"Dove sei presuntuosa rana?"
"Cra, cra! Son qua"!!... fece lei compiendo un balzo dalla groppa del cinghiale oltre la linea del traguardo e vincendo la corsa tra gli evviva degli animali più piccoli!
Venne sera e il topo era già bello tondo.
"Ora ti mangio" fece il gatto.
"Ma sei matto, - rispose il topo - così grosso ti starò indigesto tutta la notte. Mangiami domattina appena sveglio e sarai sazio per tutta la giornata!
Ora per tua sicurezza scavo un buco per terra e mi metto lì dentro così potrai tenermi d’occhio, anzi ti darò una lanterna così mi vedrai anche al buio".
Il gatto pensando fosse una buona idea acconsentì, e il topo cominciò a raspare il terreno facendo un bel buco.
"Senti gatto, farò il buco un po’ più largo così anche tu potrai entrare e non passare la notte al freddo, e domattina mi mangerai!"
"Va bene"!... disse il gatto e dopo un po’ si infilò nello stesso buco con la testa e tenendo nelle zampe la lanterna per vedere il topo.
Ma il furbo topo, continuò a scavare sempre più giù, e sentendo le proteste del gatto, scavò anche per lui ma sempre più stretto, finché... il gatto non riuscì più ad andare né in avanti né indietro e restò incastrato nel buco, mentre il topo, gran scavatore, se ne uscì da un’altra parte salvo: ma il gatto morì di fame nel buco.
Ecco perché, da quel giorno appena un topo vede un gatto, scappa come un fulmine e il gatto lo rincorre per fargliela pagare!
Madagascar - La foire de Tsingy
Un chat et un rat, qui ne se connaissaient pas, ils désiraient beaucoup aller à la foire de Tsingy, la plus belle et grande de l'île, qui se tenait tous les ans au début de mai.
Mais il fallait traverser le grand fleuve et personne de deux, tout seul, ne réussissait à construire un bateau pour y aller, donc en se trouvant les deux sur la rive, ils se regardèrent, ils se comprirent au vol et ils firent un pacte:
"Ecoute-moi - fit le rat - je sais comment construire un bateau, mais je suis petit et avec ta force je réussirais, mais promets-moi que tu ne me mangeras pas une fois que nous serons passés à l'autre rive."
"Ça va - dit le chat - je te le promets!"
Et de bonne énergie les deux associés commencèrent à construire un bateau que, une fois fini, fut mis dans l'eau avec au bord le chat et le rat.
La traversée dura trois jour pendant lesquelles chacun faisait des pensées sur l'autre compagnon:
"À peine je serai de l’autre coté" - pensait le chat - je ferai un bon repas avec cet emmerdeur et j'irai à la foire avec le ventre plein."
"Ce chat est malin - pensait le rat - ça fait trois jours que nous ne mangeons pas, et quand il me regarde, il se lèche les moustaches en bâillant de faim, je dois me libérer de lui, autrement je vais arriver à la foire de Tsingy, mais dans son ventre!"
Et le rat commença ainsi en cachette à ronger le fond du bateau et, ronge et ronge, tout de coup un trou s'ouvrit sur le fond du bateau qui coula au pic.
Comme nous savons, le rat est un bon nageur pendant que le chat presque pour rien; ainsi le rat arriva très bien sur la rive, pendant que le chat faillit noyer mais, avec grande chance il se sauva et, même si presque mort et avec le ventre plein d'eau pour les grandes lampées d'eau de fleuve, il arriva aussi à la rive.
"Ecoute-moi, rat - fit le chat à peine il se remit - maintenant je te mange pour la laide plaisanterie que tu m'as fait!"
"Cher chat - fit le rat - il est vrai ce que tu dis, mais est-ce que tu vois comme je me trouve? Ça fait trois jours que je ne mange pas, et tu déjeunerais avec peau et os et tu ne te rassasierais pas! Allons-nous-en à la foire, attends jusque je me suis rassasié de nourriture, et dès que je serai engraissé, c’est alors que tu feras un beau repas avec moi!"
"C’est une bonne idée - dit le chat - mais ne fais pas de plaisanteries, parce que cette fois, dès que je m’en aperçois, je te mange dans une seule bouchée, tout de suite!"
Et les deux associés se confondirent entre les nombreux visiteurs de la belle foire, avec le chat qui payait à manger au rat pour l'engraisser, mais en ne le perdant jamais de vue.
Ils assistèrent aussi à la compétition entre le puissant sanglier et la grenouille tranquille, une course qui avait été annoncée depuis le matin à tous les clients, avec grande propagande de la part du groupe des lémuriens qui, tout en sautant d'un arbre à l'autre avec frénésie, ils recueillaient paris entre tous, sur qui aurait été le vainqueur.
Quand la course était en train de commencer, le chat mit la queue du rat entre ses pattes, de façon qu'il ne pouvait pas penser à s'échapper, entre la cohue générale.
À peine la compétition débuta, le sanglier baissa sa tête, il redressa les poils du dos et il partit comme une fureur, pendant que la grenouille, en faisant un grand bond, se faufila entre les poils du sanglier, et elle resta là saisie pendant toute la course.
À la fin le sanglier s'arrêta un moment avant de la ligne de l’arrivée et tout en soupirant avec insolence, il cria fort:
"Où es tu, grenouille présomptueuse?"
"Cra, cra! Je suis ici!..." - fit elle en accomplissant un bond de la croupe du sanglier jusqu’au-delà de la ligne d'arrivée et en gagnant la course entre les hourra des animaux plus petits!
Le soir vint et le rat était déjà bien rond.
"Maintenant je te mange" - fit le chat.
"Mais tu es fou - répondit le rat – je suis tellement gros que je te resterais indigeste pour toute la nuit. Mange-moi demain matin dès que tu te réveilles et tu seras rassasié pour toute la journée! Maintenant pour ta sûreté je creuse un trou par terre et je me mets là-dedans, tu pourras ainsi me contrôler, ou mieux je te donnerai une lanterne, ainsi tu me verras aussi dans l'obscurité."
Le chat pensa que c’était une bonne idée et il consentit, et le rat commença à râper le terrain en faisant un beau trou.
"Écoute, chat, je ferai un trou un peu plus large, ainsi que toi aussi tu pourras entrer, pour ne pas passer la nuit au froid, et demain matin tu me mangeras!”
"Ça va!" - dit le chat, et après un peu de temps il se faufila dans le même trou avec la tête, et en tenant la lanterne dans les pattes pour voir le rat.
Mais le rat malin continua à creuser de plus en plus profond, et en entendant les protestations du chat, il creusa pour lui aussi, mais de plus en plus étroit, jusqu’à ce que le chat ne réussit plus à aller ni en avant ni en arrière, et il resta encastré dans le trou, tandis que le rat, grand excavateur, il s’en sortit sauf d'une autre coté: mais le chat mourut de faim dans le trou.
Voilà la raison parce que depuis ce jour, dès qu'un rat voit un chat, il s’enfuit comme une foudre et le chat le poursuit pour la lui faire payer!